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Essays – Margot Raymond Photographe Lyon / Corporate / Portraits / Event / Reportage / Studio / Mariage / Art

janvier 18, 2016   /  Lien permanent  /  

Les photographes rêvent en secret d’avoir un jour leur espace de travail pour accueillir les clients et travailler dans de bonnes conditions. Mais pour beaucoup, c’est un rêve inaccessible alors les professionnels indépendants louent des studios et bricolent leur labo dans leur salle de bain … Puis un jour, Lucas Grenier décide de monter un studio collaboratif…

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janvier 18, 2016   /  Lien permanent  /  

Oui, je sais, les prix des photographes font peur, et parfois il n’est pas toujours compris, alors on va prendre un peu de recul, et le temps de décortiquer tout ça pour mieux se comprendre. Oulala, comme ça fait sérieux tout ça. 

Il y a deux écoles : soit on est trop chers, soit on ne l’est pas assez, et jamais personne ne sera d’accord sur la question, puisque chacun voit le problème sous son propre angle, sa propre réalité. Penchons-nous un peu la réalité du photographe. 

D’abord, il est compliqué d’établir un prix fixe pour tout les photographes, puisque le prix de la prestation dépend des compétences du professionnel, de sa notoriété, mais aussi du matériel utilisé et des charges de la prestation concernée. Forcément, les prix varient, du simple au triple, allant parfois jusqu’à l’indécence pour des prestations pas spécialement plus qualitatives. Dans ce contexte, il est normal que le client soit perdu ! Et quand on vient d’un monde de salarié, on n’a pas toutes les clés pour comprendre les prix des prestataires et des indépendants. Parce que oui, les réalités du métier de photographe s’appliquent à pleins d’autres métiers de prestations de services – garagiste, DJ, ou vidéaste – et on n’a pas tous les outils pour comprendre les prix de son garagiste ! Et souvent, on ne lui demande pas pourquoi ses honoraires sont si chères.Je comprendre que trouver son photographe est un véritable casse tête quand on a aucune notion des métiers de l’image et de ce qu’ils impliquent, et qu’il est très tentant de s’adresser à un amateur, ou la cousine du collègue qui a un bon appareil. Mais ce sont souvent des clients déçus, qui ont passé beaucoup trop de temps à échanger avec un prestataire ni formé ni compétent, et se retrouvent avec des images vraiment bof, mal cadrées, mal traitées, peu exploitables. Quelle perte de temps en aller retour, d’argent et d’énergie ! 

Premier point : des charges cachées tu devras assumer. 
En dehors des frais ponctuels liés à la prestation, et des compétences du photographe, il faudra aussi anticiper le temps de post-production (environ 1,5 fois le temps de prise de vue), le paiement de l’assurance matériel ( … / an), les cotisations sociales (de 10 à 35% en fonction des statuts juridiques pratiqués), le loyer du studio et/ou du bureau, la comptabilité, les entretiens matériels, les impôts… et payer les professionnels qui travaillent pour moi (assistant, stagiaire, maquilleur). Si on prend en compte tout les aspects, la somme facturée fond très vite. Mais avec tout ces éléments, il est possible de définir un tarif minimum à ne pas dépasser pour rentrer dans ses frais. 


Ce serait si beau si notre métier n’obligeait à faire aucune concession, mais la réalité existe, et la vie de photographe ne se résume absolument pas à faire que des photos. 
Se former, entretenir et acheter du matériel, répondre aux messages et recevoir les clients, réseauter et mettre à jour son site web, travailler sa communication et sa partie marketing, faire les retouches, ou démarcher, le photographe a toute les casquettes. On gère toutes les facettes de notre activité, souvent seul(e), trop souvent mal formés par nos -si- chères écoles, qui nous ne ont ni appris à nous vendre ni à faire de site web, de portfolio, négocier avec les entreprises ou même rédiger de facture. (Pour la petite histoire, je n’ai JAMAIS – Oh grand jamais ! – eu de cours de portrait dans mon école, ni de direction de modèle.)


Quand bien même nous savons faire des photos, nous devons apprendre sur le terrain à gérer une entreprise, développer son réseau, son administratif et tout le reste. 


Deuxième point : photographe tu veux être, tôt tu te lèveras !

En dehors du temps de prise de vue, la vie de photographe est donc bien chargée, on se lève chaque jours tôt, comme tout le monde, pour faire notre boulot, et notre temps de prise de vue se situe plus autour du 10% de notre temps de travail. 

« Le bénéfice moyen représente moins de 30% de notre Chiffre d’Affaire. C’est à dire que pour une recette de 1000 €, il reste au photographe un bénéfice de 300 €, une fois déduits les charges professionnelles et cotisations sociales. Il faut savoir également que pour une journée de prises de vues, il y a au minimum une journée de post production (tirer, traiter et retoucher les images) ce qui, pour une journée facturée 1.000 €, ramène le bénéfice à 150 € de la journée, et un revenu horaire relativement modeste. Une fourchette entre 700 et 1200 € est le minimum pour une journée de prises de vues (avec cession de droits limités et définis), prix auquel s’ajoutent des frais de déplacement et d’assistanat. » (source : Henri COMTE pour l’Union des Photographes Professionnels et Auteurs, le 05/08/2011).

Troisième point : contre les propositions indécentes tu te battras. 

La photographie est un des rares métiers où les tarifs n’ont pas augmenté depuis des années, et où les proposition de budget sont souvent ridicules. Après 4 années d’entreprise, je ne compte plus le nombre de fois où on me propose de « mettre mon nom sur les images » pour me faire connaître, ou certains clients préfèrent un photographe amateur pour 200€ la journée. Récemment, on me demandais de travailler 15h gratuitement, en échange de notoriété virtuelle – et fictive. Avec ça, je n’avais même pas quelques boissons durant l’évènement, et je ne sais pas dans quel métier les professionnels sont prêts à faire ça. 

Je ne veux jeter la pierre à personne, alors je ne dirai pas qu’on est exploité, puisque c’est d’abord à nous de définir nos conditions, nos limites, de faire respecter nos prix et de refuser les propositions malhonnêtes. Nous n’inventons rien, de nombreuses associations agrées l’attestent – comme l’UPP ou la SCAM – et de nombreuses études montrent aussi que les photographes sont très très loin de s’en mettre pleins les poches. On est plutôt sur un métier précaire, complexe et en perpétuel mouvement. Ce n’est pas pour rien que les bancs des écoles de photo sont remplis, mais qu’on est très peu à se lancer à plein temps à la sortie. Mais ceux qui le font aiment profondément leur métier. 

Quelques chiffres pour vous faire peur :

– 90% des photojournalistes se sentent vulnérables et estiment pratiquer un métier à risque.

(Source : The State Of News Photography de Adrian Hadland, David Campbell et Paul Lambert, )

Je ne peux pas jeter la pierres non plus aux photographes qui font le choix de travailler pour être connus, à 200€ la journée au black, ou ceux qui ont besoin de se constituer un portfolio – je suis passé par là et je continue de proposer des prestations peu chères pour les projets qui me tiennent à coeur. On ne travaille pas tous pour vivre, mais n’oubliez pas qu’un photographe professionnel a une expertise et

 une expérience client qui justifie son prix. 

Si t

out le monde peut cuisiner et que certains cuisinent vraiment très bien, on continue pourtant d’aller au restaurant. Pour un besoin, un talent, une originalité, une qualité ou tout simplement un service rendu. Je crois que pour le photographe, c’est la même chose, et je trouve que ce parallèle est une belle conclusion, parce que nos métiers sont des métiers de passions, et qu’on non, on ne lâchera rien.

Bon appétit ! 

novembre 17, 2015   /  Lien permanent  /  

Vous cherchez d’autres prestataires ? Dans les vastes métiers de l’image, de l’évènementiel, de la culture ou en entreprise, je travaille en collaboration avec d’autres entrepreneurs de confiance qui méritent le détour ! Création de site web, graphisme, motion design, traiteur, maquilleuse, teambuilding et séminaire d’entreprise, réalisation vidéo…

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octobre 28, 2015   /  Lien permanent  /  

La beauté est partout et souvent intense dans les moments importants.

C’est cette beauté que je cherche et que je mets en valeur simplement à travers ma photographie. La retouche ne doit pas enlever son éclat à la matière brute. Mon approche des évènements est très discrète : je souhaite devenir invisible aux yeux de vos convives car c’est ainsi qu’arrive la spontanéité et le naturel que j’apprécie…

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octobre 18, 2015   /  Lien permanent  /  

Professionnaliser votre image publique, révéler votre personnalité et votre univers pour paraître plus crédible et vous démarquer, c’est le but d’un portrait professionnel. Pour moi, chaque portrait est unique et je ne conçois pas de réaliser des shootings standardisés. Vous êtes créatif ? Vous voulez paraître hyper crédible ? Vous voulez montrer votre originalité ? Tout est possible !

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octobre 18, 2015   /  Lien permanent  /  

Pourquoi faire appel à un photographe d’entreprise ? Faire appel à un photographe est encore une pratique peu répandue dans les entreprises. Et pourtant, l’image est importante pour communiquer, transmettre ses valeurs, remettre l’humain au centre de son activité…

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octobre 18, 2015   /  Lien permanent  /